Maison d'Orkane et d'Eminië

Eminië était rentrée bien tôt… Orkane n’était toujours pas rentré. Peut-être qu’il était toujours en train de s’entraîner ou alors un combat de dernière minute….
En attendant son tendre barbare, et sachant très bien qu’il allait rentré affamé, Eminië alla préparé le repas.
Elle prépara tout les plats qu’Orkane aimer, elle avait envie de lui faire plaisir…
Il le mérite, après tout il fait tout pour son bien. Eminië repensa à tout ce qu’il avait pour elle, tout ce qu’il lui offrait, tout ce qu’il prévoyait de faire pour elle, avec elle…

L’heure du repas arriva…. Et passa… Il avait déjà 30 minutes de retard… c’était inhabituel, il n’aimait pas sauter un repas. Eminië regardait pas la fenêtre, espérant le voir arriver, elle était plutôt inquiète, il aurait pu être blesser pendant un combat, ou un entraînement… non Orkane était bien trop doué pour se laisser blesser… Peut-être était-il retenu par… une autre femme ? … Mais pourquoi irait-il voir une autre femme ? Il en avait une parfaite qui l’attendait à la maison… Non il devait être retenu par quelque prière à sa grande déesse et il n’a pas vu l’heure passer et le soleil se coucher…
Eminië le voyait déjà arriver, tout désolé de l’avoir inquiété… Gourmand comme il est, Orkane n’allait s’en doute pas tarder.

Le combat était terminé, et Orkane ne saississait toujours pas son dénouement... Aussi, il n'enparlerai pas à Eminië.
Bien sûr, il était allé prié à la stèle, la roche de Dyntha, et comme toujours il n'évait pas vu le temps passé.
Un dernier hommage à la Déesse toute puissante fut sa révérence du soir...

On lui avait, à lui et à sa future femme, administré une nouvelle demeure...
Une demeure... La grande classe, Orkane avait la grande classe à dire qu'il vivait dans une demeure avec une elfe. Son elfe.
Sa petite agnelle, sa brebis blanche comme du coton, avec sa voix de souris de l'intérieur, elle était aussi svelte qu'un matou de la campagne. Orkane adorait ces chats! Il en avait eu plein pendant sa toute jeunesse.

Pensif, il fut interrompu par le bruit de son ventre... Qu'est-ce qu'il avait faim... il mourait de faim!
Il rentra donc vite, prenant soin de ne pas rendre visible l'argent gagné et obtenu pour la future bague de la future mariée.

Son côté lui faisait mal : les têtes de l'Hydre n'avaient épargnées personne, lui non plus. La déesse garde déjà sa vie, il ne peut pas trop en demander... Il s'était bander la plaie superficelle comme il le pu. La légère coupure sur sa joue était déjà fermée, le sang sur celle-ci n'apparaissait plus que comme un trait de crayon.

A force d’attendre, le repas était froid…
Eminië s’était installer dans un fauteuil, un des deux fauteuils du salon, un pour lui et un pour elle. Elle mis une chaude couverture sur ces jambes , malgré le feux dans la cheminée, Eminië avait un peu froid, il lui manqué les bras de son cher et tendre barbare pour se réchauffer.
Elle fini par s’endormir….
Elle rêva de sa vie futur… Dans cette maison, la décoration avait changée, elle était plus richement décoré mais toujours simplement comme l’aime Eminië, faut dire qu’Orkane s’en fiche un peu de la décoration de sa maison, pourvu qu’elle soit accueillante et confortable pour eux deux.
Elle marcha dans les différentes pièces, la chambre… quelque affaires traînait… des châles, des vestes d’hommes plutôt classe…. Bizarre si se sont celles d’Orkane… Des bruits provenant de la pièce à coté l’attirait, elle ouvrit la porte et vit une chambre….bien éclairé par le soleil, il y avait un petit lit, une petite armoire, des rideaux mignons, un coffre à jouet… et un enfant. Il était là au milieu et il jouait tranquillement avec une grosse peluche et un petit train… Cet enfant avait les mêmes cheveux qu’Orkane… noirs et irréguliers, et les yeux gris… comme ceux d’Eminië. Celle-ci le regardait jouer… étonnée….
Et pendant que la demoiselle faisait cet étrange rêve, son corps attendait le retour de son tendre barbare.

Il n'avait pas ôté ses bottes ni son manteau. Il entra dans la pièce principale, où il vit sa petite Eminië endormie.
Fatiguée à force d'attendre? Etait-il si en retard?

Il n'osa pas la réveiller pour ne pas se faire gronder. Mais il le fallait bien!
Hésitant, il regarda à droite, à gauche, puis avança vers l'efle dormante.

De quoi peut-elle rêver?

A genoux à côté d'elle, il lui caressait doucement le visage.
Il ne se tracassait pas l'esprit de futilité d'habitude, mais il se mit à penser à la religion d'Eminië... Elle suivait la voie de " mère nature "... Orkane devra lui dire un jour qu'elle se fourvoie, et qu'il est prêt à lui montrer la voie de la vérité, Dyntha.

Il s'assit par terre contre le fauteuil, songeant à la façon de le lui dire

Dans son rêve Eminië regardait toujours l’enfant…. Ce n’était tout de même pas un rêve pour déterminé le signe astrologique de son enfant ? Non… pas possible elle faisait tout pour ne pas en vouloir. Son rêve la troublait tellement qu’elle se réveilla en sursaut.
Une fois les yeux ouverts, elle s’aperçue qu’Orkane était rentré….

- Tu est enfin là… où étais-tu passé ? Tu ne loupe jamais l’heure du repas !

Elle le regarda visiblement en colère… mais le visage de son tendre barbare lui rappelait son rêve et elle en fut toute troublée…

Eminië s'était réveillée.
Orkane se tourna vers elle

T'inquièter n'était pas dans mes intentions... Excuse-moi...

Orkane n'avait aucune envie de lui parler du combat auquel elle n'avait pas assister

On mange quoi?

De toute évidence, il ne voyait le troube de sa compagne

Elle le regardait toujours avec cet air…. Il lui parlait… il lui avait posé une question.

- euh…. Je… ne sais plus, regarde c’est sur la table.. Mais froid

Elle mis sa tête dans sa main, essayant de réfléchir, de remettre ces idées en place. Maintenant Orkane était rentré, ils allaient pouvoir dîné tranquillement et il lui raconterait son combat comme tout les soirs.

Orkane…. ?

En faite elle ne savait quoi lui dire, elle avait envie de lui poser une question mais elle ne savait pas laquelle et du improviser.

- … tu veux que je te réchauffe ton repas ?

Eminië est si étrange... Qu'a-telle?

Cherchant un moyen de la rassurer car elle avait l'air troublée, il prit son visage dans ses grandes mains de guerrier, et lui dit

tu as froid? tu trembles comme une jument à la mise bas... Et tu est pâle comme un mouton, tu es tombée malade? Viens que je t'apporte un peu de chaleur...

Il la prit dans ses bras, l'entourant, l'enveloppant, pour la nimber de sa chaleur de mâle protecteur

Eminië adorait qu’il la prenne dans ces bras… rien de mieux pour ce sentir en sécurité.

- S’il te plait ne parle pas de jument à la mise bas….

Fallait qu’il en parle… Elle voulait plus y penser et lui venait avec sa jument ! Mais elle lui pardonnait, il ne savait pas ce qui la perturbait.

- Je ne suis pas malade… tu as désinfecté tes plaies ? Et pourquoi tu est en retard ? Tu l’ai presque tout le temps en ce moment, t’imagine si on avait un enfant il verrait jamais son père…

Mais non ! Pourquoi est-ce qu’elle parlait de ça ? ! Elle en voulait pas, et elle voulait plus y penser.

... Quoi?...

Un enfant, elle avait parlé d'enfant, Eminië évoquait l'existence d'une descendance, la possibilité d'en avoir une, son éventualité, elle exprimait son désir d'en avoir.
Eminië voulait un enfant.
Un enfant...
Que peut-il faire de plus, qu'il ne fait déjà?

Mais je fais déjà tout ce qu'il faut...

Et son retard? C'est vrai, il n'est généralement pas en retard, mais le monstre a affronter était plus coriace que les précédents, de plus, il devait se préoccuper de quelques préparations pour les fiançailles et faire la suprise, et elle lui reprochait son retard...

Je peux pas faire plus... Sainte Dyntha, je remplis mon devoir d'homme...

Orkane regardait Eminië, à la limite de l'exaspération pour ses reproches , à la porte de l'incompréhension pour l'enfant.

Vue le regard que lui lançait son tendre barbare, Eminië comprit vite qu’il fallait qu’elle se calme.
Vraiment, ce n’était pas le moment pour faire un tel rêve.
Elle soupira, plus par son comportement que par le regarde d’Orkane.

- Je suis désolée… tu dois avoir une bonne raison pour ton retard et moi je te crie dessus. Je vais te réchauffer ton repas.

Elle prit les plats et alla dans la cuisine les réchauffer. C’était en même temps une raison pour échapper à une éventuelle question sur un enfant.
Il n’avait jamais eu une conversation sur ce sujet, pourtant ça faisait un long moment qu’il était ensemble et elle ne lui avait jamais dit qu’elle faisait tout pour ne pas tomber enceinte, il devait penser qu’il avait un problème...

Elle revient quelque minutes plus tard avec les plats chaud et servit l’homme.

- Alors ? Raconte moi ton combat, ça devait être très intéressent pour que tu soit en retard

Orkane suivit son elfe jusque dans la salle à manger. Il n'avait toujours pas ôté ses bottes, et maintenant il avait dispersé du sable sur le sol.
Comme il n'avait pas envie de raconter on combat, il clôtura le sujet

Comme toujours. Le monstre n'était pas à la hauteur.

Ma Minië, on dirait que tu ne vas pas bien... ne me diras-tu pas ce qui te troubles?

Elle le regarda un peu étonnée de le voir si peu enthousiaste à raconter un combat... il n'avait pas dû se passer comme il l'ésperait.
Pour ce qui est de lui dire ce qui la troublée, elle ne savait pas par où commencer, ni même si cela en valait la peine sans l'avoir verifié... Tout d'un coup, comme un coup de branche à la tête lors d'un promenade à cheval... elle se souvenait qu'il était tout à fait possible que son rêve soit prémonitoire.

- Marcian... je... je dois te dire quelque chose d'important...

Son regard se dirigea vers les traces de sable de son bel homme avait laissé.

- Mais ce quoi ce sable ?! Marcian ! Enlève tes chaussures en rentrent dans cette maison ! C'est pas possible, je vais pas passer mon temps à nettoyer derrière toi, si on a un enfant je compterais pas sur toi pour lui apprendre la propreté !

Elle alla en vitesse chercher de quoi nettoyer.

Pas question qu'elle s'emporte. Non, elle ne criera pas pour du sable. Alors que son elfe passait à côté de lui pour aller chercher le nécessaire de nettoyage, il l'empoigna au bras pour la stopper net

Attends, Eminië. Tu as quelque chose à me dire, dis-le moi d'abord. Pourquoi fais-tu autant d'allusion aux enfants, tu en veux un?

Il l’avait prise par le bras, pas trop fort mais pas assez doucement pour ne pas lui faire mal.
Lui dire… oui mais lui dire quoi ? Qu’elle était enceinte ou qu’elle pensait l’être ?
Si elle lui disait qu’elle l’était il serait sûrement fou de joie, mais si elle lui disait qu’elle pensait l’être il serait fou de joie mais si il s’avère qu’elle ne l’est pas, il serait atrocement déçu…
Autant dire qu’elle ne savait pas quoi dire exactement…

- Marcian… J’ai fais un drôle de rêve… et quand on sait la signification de ce genre de rêve… En faite… je crois que nous allons en avoir un

Elle le regarda avec les joues légèrement rouge.

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